Et bien après un mois auprès des dadas, en se levant à 5h30 chaque jour de travail, je commençais à saturer... Effectivement mon corps avait besoin de repos... Et mon envie de plage et de soleil s'est fait ressentir au plus haut point. J'ai donc pris la décision de faire un détour par le Chili.


Après quelques recherche je vois qu'il y a des superbes plages au nord du Chili, à moins d'une heure du Pérou, et que les spots sont géniaux pour les surfeuses débutantes. (que je suis)


Coup de chance ou de hasard, je trouve un volontariat dans un hostel. Les locations de planches sont gratuites et en échange du logement, il faut en contre-partie effectuer quelques heures de ménages par jour.

Je postule, et ma candidature est acceptée.

1 semaine après je suis dans le bus direction Arica. Cet imprévus est parfait. Le soleil est au rendez-vous et mon corps me remercie d'être redescendu en altitude. (chiasse sur chiasse ... au bout d'un moment ça va hein!) J'arrive donc à Villa frontera un district de Arica, dans un hostel splendide et avec une équipe très chaleureuse: Puquata surf camp.


Le changement est radical! Ici pas de moto taxi, de petit stand de rue et de vendeurs ambulant. La monnaie aussi me perturbe (je dois choisir entre retirer 25 000, 50 000 ou 85 000 pesos ) Mais qu'est ce que c'est que ces sommes !!??


Le lieu est à quelques minutes de la plage en voiture et dès les premiers jour je me remet au surf. La reprise est très dure. Bon les vagues sont aussi beaucoup plus hautes que dans le nord du Pérou... J'alterne les heures de ménage, la bronzette (cramage et coup de soleil plutôt) au bord de la piscine, les sessions de surf et la création artistique.


Voici le mandala astrologique que j'ai confectionné pour le coin des volontaires.

La deuxième semaine passe très vite, entre l'escalade, les sorties et les heures de travail.

Il est temps pour moi de retrouver Nathan en Bolivie.


Enfin non ... c'est pas comme ça que le destin à choisi de tracer mon futur.


Le corona vous le connaissez ?

Un petit virus parmi tant d'autre qui nous rappel encore une fois que nous sommes de rien du tout et que la nature est la seules maitresse de maison.

La situation mondiale change rapidement. Mon voyage prend donc une autre tournure. Je souhaite quand même rejoindre la Bolivie (car le coup de la vie est moins cher que le Chili) et puis je ne me rend pas compte sur le moment que je vais devoir mettre entre parenthèse mes petits périples voyageurs. Je passe par le parc national de Putre, je rencontre (encore une fois) des gens exceptionnel.

Je me régale à voir tous ces animaux sauvages à quelques mètres de moi.

Et je leurs demande intérieurement de nous pardonner notre égoïsme.

Je vois des chinchillas, des aigles, des oiseaux en tous genre... la merveille de la nature.


J'ai eu une énorme chance car j'ai pu profiter du dernier jour d'ouverture des parc nationaux. A cause du corona, le Chili ferme toutes (ou presque) ces activités touristiques. De plus, les frontières aussi se ferment. Alors je ne verrais pas la Bolivie de sitôt.

Mais c'est pas grave je me dis que retourner dans mon ancien volontariat pourrais être sympa. Car je me suis fais de vrai ami(e)s.


Alors je prend le bus, dans une ambiance étrange, des regards froids, une sensation de distance lorsque je dis que je suis française. Du mépris est visible au fond du regard des locaux, mais surtout; la peur. Et je réalise pourquoi notre monde tourne comme cela..

La peur crée la méchanceté.

Nous, humains, sommes paralysées par l'idée de mourir. Enfin surtout en occident. Je ne dis pas que je me réjouir du manque des être que j'aime. Non, mais ce phénomène corona, nous remet à notre juste place, nous ne contrôlons rien. La mort, la fin des cycles, c'est simplement la logique de la vie. Et nous avons pour exercice de l'accepter simplement.


Actuellement vegan depuis plusieurs années, je pourrais ressentir une énorme injustice face à cette situation. Et oui, c'est bien à cause d'humain mangeant tout et n'importe quoi (mais surtout TOUT les animaux EXISTANT sur terre quitte à ruiner son bitope) que le corona s'est transmis à l'humain. Et nous voilà, apeuré par cette mort qui frappe à grande échelle.


Mais quelle tristesse. Non pas de perdre quelqu'un mais de réagir ainsi face à cette opportunitée.

Oui ! Qui n'a jamais rêvé d'un changement planétaire ? D'un retour à la terre ? D'une métémorphose de nos sociétés sur une base de paix et d'amour?

Et le corona nous offre cette possibilité. Transformé notre approche systémique. A l'heure actuelle économique, en quelques chose de plus beau, de plus grand et surtout de meilleur. Alors je ne dirais pas "au secours c'est un désastre sanitaire" mais plutôt "merci! oui, merci de nous mettre face à notre arrogance d'humain pourris gâté en nous offrant une énième chance. Merci, pour les animaux qui vont pouvoir reprendre possession de l'environnement pendant que nous seront confiné. Punis pour faute grave. Tout en gardant un confort incroyable pour les pays comme le nôtre: netflix, nourriture et eau potable en quantité".


J'espère que la prise de conscience sera mondiale. Afin que notre espèce perdure dans la joie et prospère dans l'amour. Et que notre impact soit bénéfique pour les futurs générations. (photo: d'une fresque peinte il y a plus de 6000 ans )


Merci douce vie.

En attendant je reste encore au Chili, mon visa est renouvellé jusqu'en mai héhé !


Bisous à vous tous, prenez soin de vous.

Et surtout... RESPIREZ [LA JOIE DE VIVRE]. (et mangez des fruits, la vitamines D est bénéfique pour avoir une lymphe fluide et riche, afin d'évacuer les colles pulmonaires durant les affections respiratoire)

Avec amour, je vous envois des poutouuuuuuu!