Hola! qué tal ?


Vous vous rappelez de ma cheville et son entorse qui m'ont value une prolongation de séjour à Cusco (Et un grand nombre de visite à la clinique) ? Et bien grâce à elle j'ai pu obtenir une prolongation de visa la plus facile au monde (yes j'ai échappé à la torture administrative!!) la dame du bureau des migration m'a prise sous son aile et m'a grandement aidé. Je me retrouve donc avec la permission de pouvoir rester jusqu'en avril sur ce territoire.


Revenons-en au début de ce projet de voyage, ceux qui me connaissent le savent, je devais seulement partir pour 3 mois en Amérique du Sud. Et bien je crois que je vais rester 6 mois. Voir 10. Et pourquoi pas un an de voyage ??

J'ai donc trouvé par hasard le contact d'un centre équestre éthologique.

Mais il n'avait pas besoin de volontaire actuellement.


La vie à Cusco à été splendide car les locaux avec qui je travaillais étaient tous géniaux. Et puis je pense avoir fait une quinzaine de restaurant vegan héhéhé. LE délice.


Ayant acheté le billet touristique de la ville j'avais donc 10 jours pour visiter les lieux. De la forteresse de Pisac aux tisseuse de Chinchero, je me suis arrêté à la porte de Waricolca. J'ai aussi pu observer, fascinée, le système d'irrigation des incas à Tipon.

Les ruines de Pukapukara et Sacsawayman sont elles aussi splendides. Le Machu pichu n'a qu'à bien se tenir si il ne veut pas que l'ont lui vole la vedette.


Mais également, durant ces jours de prolongation j'ai continué de travailler. Derrière le bar de l'hôtel, je faisais les coktails. J'ai même appris à faire le fameux Pisco Sour. Les karaokés se sont enchaînés, et il y avait bien longtemps que je n'étais pas autant sortie.

Mon quotidien se rythme pendant une vingtaine de jour comme ceci:

visite médicale chez le kiné- restaurant-visite médicale chez le kiné- restaurant- karaoké-visite médicale chez le kiné- restaurant- …!

Bref j'ai pris 5 kilos.


Je ne vous explique pas la délivrance lorsque j'ai pu de nouveau marcher sans béquille et surtout sans douleur !!


Le destin fait son malin et il s'avère que je reprend contact avec le centre équestre. Mon visa étant prolongé, je leurs dit que je suis disponible en février. Et là ! Le graal ! Il ont énormément besoin de renfort durant ce mois

J'oubli très vite le chilien rencontré (oups je ne vous ai pas raconté) et je pars pour Arequipa une ville plus au Sud du pays ou la chaleur est présente.


Je me retrouve dans une auberge splendide ou les cours de yoga et la location de vélo sont gratuite. Le rêve.

Je reste donc une semaine. Je me lance le chalenge de refaire un trek, en espérant que ma cheville tienne le coup.

Je veux voir les condors nan mais oh !


Je pars pour 3 jours faire le canyon de Colca, l'un des plus grand canyon du monde. Oui oui rien que ça. Nous côtoyons les nuages chaque matin et ma cheville se porte à merveille. Je suis au ange.


Je m'envol en douceur pour Puno ville au bord du Lac Titikaka.

Je prend quelques jours pour visiter les îles Uros et Taquile. La première est une île flottante "artificielle" (cf: photo ci dessus) construite essentiellement à base de plante ( une sorte de roseaux) et les habitants y vivent à l'année.


La deuxième est un île terrestre de 2000 habitants où le système politique est entièrement basé sur la collaboration. C'est à dire que chaque mois les familles change de rôle. Un coup il travaille au restaurant communal, puis le mois d'après s'occupe des touristes et celui qui suit, ils travaillent la terre où prennent soin des animaux. J'ai été hébergé chez l'une d'entre elle et ce fut génial. L'île est entièrement autonome en énergie... et il n'y a pas ni voiture, ni moto ... aucune nuisance sonore à l'horizon. Un vrai bain naturel ressourçant.

Et c'est remplie d'énergie que j'attaque mon nouveau volontariat.


A Chucuito, petit village à 15 minute de Puno, je me retouve avec 3 autres francophones. Nous nous occupons des chevaux; les changer de parc à 6h de mat', donner la nourriture, mais aussi faire les ballades avec les clients où bien travailler avec les chevaux. Ici il sont beaucoup plus proche des chevaux sauvages que ceux que j'ai pu connaitre en France. C'est simplement magique.

Et puis la vue sur le Lac titikaka fait plus que rêver.

J'arrive pile poil le bon mois en plus car à Puno c'est la fiesta, plusieurs jours de "Candelaria" une fête organiser chaque année où nous pouvons voir les diverses danses et chant traditionnels. Nous sommes même inviter à participer au concours de danse le dimanche d'après. Le 9 février je me retrouve donc dans le stade municipal au milieu d'une multitude de danseur, costumé à merveille et dansant avec joie. Autant vous dire que lorsque l'on est les seules blanche de la fête... on se fait remarquer. Ahahaha mais qu'elle opportunitée! Ce fut très divertissant.


Pour le moment, je continue de m'occuper des chevaux et de profiter avec les locaux.


Namasté et bisous à vous.